dimanche 17 août 2014

Responsable diocésain : Nouvelle adresse mail

Changement d'adresse e-mail :

Le MEJ national uniformise les adresses mails pour une meilleure organisation et un meilleur suivi.

mej54@mej54.com devient responsablemej54@gmail.com


Les camps MEJ : Faire l'expérience d'une vie simple et fraternelle

Chaque année, des jeunes s’engagent pour animer des camps MEJ (Mouvement Eucharistique des Jeunes) l’été. Une occasion pour se mettre au service des jeunes et de vivre une expérience spirituelle forte.

Christelle nous donne son témoignage de son camp vécu cet été.

Cet été, je participe à mon 12ème camp MEJ en tant que membre d’une équipe d’animation ! Cette fois-ci, je suis « animatrice principale » (nous fonctionnons en trinôme avec un directeur et un « animateur spirituel » et bien sûr, une équipe d’animateurs!).

Une belle expérience de vie avec d’autres

En participant à un camp MEJ, on donne beaucoup de soi, de son temps, de son énergie… mais pour moi, c’est aussi une belle expérience de vie avec d’autres : nous ne choisissons pas nécessairement les membres de notre équipe d’animation, mais ensemble nous devons être capables de construire un projet pédagogique et spirituel et de le faire vivre tout au long du camp. Des désaccords, des tensions peuvent parfois apparaître et qui peuvent s’accentuer avec la fatigue, mais la vie du camp est toujours rythmée par une prière d’offrande le matin, une prière du soir en fin de journée et un temps personnel dans la journée, ce qui aide à prendre du recul. Selon les camps, selon la disponibilité de prêtres, nous pouvons aussi avoir l’eucharistie plus ou moins souvent.

Une petite vie communautaire

camp mejC’est donc une petite vie communautaire qui se crée et je suis touchée à chaque fois de voir le chemin de chacun… On se découvre souvent des limites mais aussi des compétences, des attitudes qui sont heureuses pour notre camp. Nous apprenons ensemble la simplicité, le dialogue et l’écoute… Nous nous oublions un peu, nous pensons moins à nos petits tracas du quotidien afin d’être vraiment tournés vers les jeunes dont nous avons la responsabilité.
Il faut aussi parfois être capable d’être réactif à 3h du matin quand par exemple un jeune vient nous réveiller parce qu’il a vomi… ! Et ce qui pouvait sembler complètement irréalisable… devient une tâche parmi d’autres, réalisée avec la joie de servir.
Au final, quand la fin du camp arrive, il est parfois difficile de se quitter, les liens ont été forts, mais à chaque fois je me réjouis d’avoir pu mettre à profit mon temps de vacances pour un projet qui vaut le coup. Les jeunes et leur famille sont souvent très reconnaissants. Et puis quelques années après, il arrive parfois de revoir certains jeunes devenir animateurs : ce qui a été semé, donne du fruit pour d’autres semailles !

Donner à vivre

camp mej célébrationLa pédagogie du MEJ me rejoint particulièrement et c’est pourquoi, d’année en année, je renouvelle mon engagement au MEJ en accompagnant une équipe sur ma paroisse durant l’année et en rendant service dans un camp l’été. J’ai à cœur de partager ce qui m’anime, ce que je vis, ce que j’expérimente moi-même dans la foi. Au MEJ, on invite à faire de sa vie une « eucharistie », c’est à dire à recevoir la Vie de Dieu, à nous en nourrir, pour s’offrir, se donner, à la suite du Christ, dans nos actes du quotidien auprès de ceux qui nous entourent. Je suis très sensible à cette dimension et j’ai le souci de la faire vivre auprès de plus jeunes pour qu’ils puissent cheminer eux aussi avec le Christ et décider de s’engager à sa suite.

Le service dans la confiance

Ces expériences en camps MEJ m’apprennent l’engagement au naturel, le service dans la confiance. Quand nous apprenons notre affectation dans un camp, quand nous rencontrons les autres membres du trinôme, tout est à construire, dans la confiance, pour un même objectif : offrir un temps de vacances à des jeunes dans lequel ils feront l’expérience avec d’autres, d’une vie simple et fraternelle. Ce que les jeunes sont invités à vivre par nos propositions, nous adultes du camp, nous le vivons aussi et moi ça me nourrit.
Christelle Touffet
Christelle